Contes de l’internet : l’horreur façon Hinge

On a donc décidé de leur passer le micro et d'entendre quelques-unes de leurs histoires. Quel meilleur moment que la Saint-Valentin pour demander à nos clients comment ils ont utilisé internet pour trouver une relation, qu’elle soit amoureuse ou pas tout à fait définie ?

On a interviewé un client d'oxio qui nous a raconté cette histoire d'horreur avec Hinge.

Moi qui cherche rapidement ce qu’est Hinge — Hinge est une application de rencontres prétendument gérée par des chercheurs, des analystes du comportement et des entremetteurs. L’appli est commercialisé comme rendant « les rencontres efficaces, sans créer de dépendance ».¹

Par souci d'anonymat, on va l'appeler… hmmm…. allons-y avec Oliver. (Oui, j’ai regardé Saltburn² juste avant d’écrire ça.)

« Oliver » vit en Colombie-Britannique avec sa partenaire (qui peut ou non être la personne dans cette histoire… Une seule façon de le savoir). Il est chef, aime aller au marché, adore la chanson Moon River de Frank Ocean et est une personne super agréable avec qui jaser !

Note : Cette histoire est racontée à la première personne par notre client oxio. On a gardé son récit aussi fidèle que possible et on n’a modifié que quelques trucs pour faciliter la lecture.

J’ai déménagé à Vancouver, et j’étais sur Hinge ici et là pendant un petit moment.

J'ai rencontré cette personne-là sur l’application et on s’est vus une ou deux fois. Je me rappelle qu'elle aimait la bouffe italienne.

Drapeau vert. Je veux dire, qui aime pas la bouffe italienne ?

Après une couple de rencontres, elle a fini par passer la nuit chez moi, une fois. J’en ai pas fait de cas, et j’ai laissé mon téléphone sur ma table de chevet.

Le lendemain, j’ai pris ma douche et me suis préparé pour ma journée. Le soir, en rentrant, tout semblait normal.

On a fini par se voir quelques fois encore après ça mais ce qui était super bizarre, c'est que je n'avais pas de nouvelles de plusieurs de mes amis. Genre, des gens à qui je parlais ou que je voyais quotidiennement.

Je leur envoyais des textos et soit les messages ne se rendaient pas, soit ils apparaissaient en vert, ce qui était vraiment étrange.

On a quand même fini par se voir un peu plus longtemps. Au bout d’environ une semaine, j’étais avec une de mes amies qui a demandé à voir mon téléphone parce qu’elle trouvait, elle aussi, que la situation était un peu bizarre. Petit rappel : à ce moment-là, personne n’avait accès à mon téléphone autre que cette personne que je fréquentais. Mon amie a creusé un peu dans mon cellulaire et on a réalisé, en fouillant dans les paramètres, que ma fréquentation avait bloqué tous mes contacts féminins.

Donc je l’ai un peu confrontée…

Moi qui l'interromps : « Est-ce qu’elle avait ton mot de passe ? Est-ce qu’elle a scanné ton visage ? Ou est-ce que ton téléphone était déjà déverrouillé ? »

À ce moment-là, je n’avais pas de mot de passe.

Oh…

J'étais un de ces gars-là. Mais plus maintenant. J'ai mis un mot de passe.

Bref, après, je lui ai envoyé un message pour lui dire qu’on devait discuter, et que je ne pourrais plus la revoir.

Elle m’a répondu en plusieurs paragraphes à quel point elle était mêlée, m'a appelé, et a commencé à crier. Rappelez-vous qu’on parle de quelqu’un que j’ai vu peut-être deux ou trois fois.

Le temps passe, et je bloque son numéro et son profil sur Instagram.

Ah oui, et elle m’a envoyé un appareil photo. Elle l’a déposé sur le pas de ma porte.

Moi qui ai vu trop de séries épeurantes - « Pas vrai. Est-ce qu’il y avait un enregistrement ou des photos dessus ? »

Non, il était complètement vide. S’il y avait des photos dessus, ça aurait été tellement effrayant.

Moi, légèrement déçu qu’il n’y ait pas eu de photos dessus, mais soulagé pour Oliver.

Mais l’appareil est venu avec une note me demandant pardon.

La vie reprend son cours et je lui fais savoir que je ne ne veux pas aller de l’avant avec notre situation.

Évidemment.

Environ quatre ou cinq mois s'écoulent et je rencontre ma partenaire, avec qui je suis aujourd’hui. (Par souci d'anonymat, on va l’appeler Venetia).

Je publie une photo de nous deux sur mon Instagram, et je reçois un texto d'un numéro que je n'ai jamais vu auparavant qui dit : « Fait que tu t’es fait une f***ing blonde… ».

Donc après avoir réalisé que je me faisais harceler, j'ai bloqué le numéro.

Une chose que j'ai oublié de mentionner : elle était photographe.

Ah, ok. L’appareil photo a plus de sens, maintenant.

Je suis donc allé voir le site Web professionnel de cette ex-fréquentation, parce que je me suis souvenu qu’elle avait pris un paquet de photos de moi.

Euh…

Sur le site, j’ai réalisé qu’une photo sur deux ou trois était de moi, et chacune était identifiée comme « Étranger ».

Vraiment épeurant, mais je dois dire que l’appareil photo est vraiment malade. Je l'utilise encore aujourd’hui.

Moi qui demande à Oliver : « Attends, attends, attends. Quand t’as vu les photos de toi, l’as-tu contactée pour qu’elle les enlève ? »

Non, je voulais rien risquer. Je voulais pas finir dans un documentaire Netflix.

Probablement la bonne décision.

Merci à « Oliver » d'avoir partagé son histoire de rencontres en ligne avec nous. Oliver et Venetia sont toujours heureux ensemble et Venetia a promis de ne jamais bloquer ses amis. Si vous cherchez toujours le "véritable amour" avec votre fournisseur Internet, vérifiez si oxio correspond à votre domicile ici. Joyeuse Saint-Valentin !