Ben voyons, pourquoi j’utiliserais de la cryptomonnaie?

Ben voyons, pourquoi j’utiliserais de la cryptomonnaie?

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Danilo Tubic
Rédacteur

Edit avril 2023 : On a décidé de retirer la cryptomonnaie des méthodes de paiement acceptées pour l'instant. On verra comment on aborde le sujet dans le futur, mais, pour l'instant, on va se concentrer sur les méthodes de paiement plus traditionnelles.

Sachant que j’adapte l’article recherché et écrit par David Purkis (notre rédacteur senior) et que lui a commencé son écriture en lisant « L’investissement en cryptomonnaie pour les nuls », vous comprendrez que je n’avais aucune maudite idée de ce que c’était la cryptomonnaie ni de pourquoi les gens en parlaient autour de moi. Mais bon, il faut ben commencer quelque part, non? Alors, allons-y : commençons.

C’est quoi une cryptomonnaie à la base?

La définition pour les nuls est : « une nouvelle forme d’argent digital. »1 Woah, un instant. Quoi? Une nouvelle forme d’argent digital? Il y a d’autres formes d’argent digital? Et oui, en quelque sorte.

Allez, on plonge.

Les monnaies digitales existent depuis un petit bout de temps.

C’est quand la dernière fois que vous avez fait un achat avec du liquide? Moi non plus je ne m’en souviens pas. Les industries financières du monde entier sont déjà dominées par des devises numériques. Au Canada, par exemple, il y a environ 106,93 milliards de dollars en argent liquide en circulation et ça ne représente qu’une toute petite partie de tout l’argent disponible2. Le reste, c’est sous forme numérique.

Et entre cet argent numérique détenu par nos banques et la monnaie digitale, quelle est la différence? Et bien, vous pourriez, à l’instant, aller à un guichet et transformer ces chiffres qui représentent vos avoirs en beaux gros billets de toutes sortes de couleur. Une monnaie entièrement digitale n’a jamais de représentation physique, elle est à jamais confinée à des chiffres dans un réseau d’ordinateurs.

La transition vers cet argent numérique peut ressembler à un début d’un passage aux cryptomonnaies, mais, en réalité, tout ça a commencé bien plus tôt.

L’étalon-or (croyez-moi, c’est un mal nécessaire).

L’étalon-or, ça sonne comme un grand cheval métallique galopant au loin. En réalité, c’est un système longuement utilisé pour déterminer la valeur de l’unité monétaire d’un pays par rapport à la valeur de l’or3. En bref, le gouvernement choisit une valeur à laquelle il vend et achète de l’or (la façon dont c’est fait est beaucoup trop compliquée pour nos besoins, mais vous pouvez lire ceci ou ceci pour en savoir plus). Ensuite, selon la quantité d’or acheté à cette valeur, les réserves monétaires du pays sont établies, car le gouvernement doit posséder assez d’or pour couvrir une certaine partie de la valeur de sa monnaie en circulation (le pourcentage est déterminé par la loi)4. C’est à peu près ça. La rigidité de l’étalon-or était parfaite pour des monnaies stables, mais elle l’a empêché de survivre à la mondialisation et à la croissance des économies modernes. Le Canada a délaissé l’étalon-or en 1929, la Grande-Bretagne en 1931 et les États-Unis en 1933. De nos jours, plus aucun gouvernement n’utilise ce système5.

Mais l’étalon-or n’a pas soudainement rendu l’âme du jour au lendemain. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, le dollar américain est devenu la poutre porteuse, pour ainsi dire, d’un nouveau système international (le Bretton Woods) où les devises du monde se basaient sur la valeur du dollar US. Celui-ci était ensuite le seul convertible en or à 35$ par once. En d’autres mots, l’étalon-or n’a pas réellement disparu, mais a plutôt été succédé par l’étalon-change-or6.

On va couper ça court (même si c’est une histoire quand même intéressante), parce qu’on veut vraiment se rendre à la cryptomonnaie en moins de 13 pages. L’important, c’est que l’étalon-or a pris fin en 1971 lorsque les États-Unis ont remplacé ce qui en restait par la monnaie fiduciaire.

Monnaie fiduciaire aka la monnaie « faites-nous juste confiance ».

La monnaie fiduciaire n’est pas rattachée à la valeur d’un métal précieux. Elle se rattache à quoi, alors? Au gouvernement qui l’a émise. La valeur de la monnaie fiduciaire est donc basée sur le crédit que lui attribuent des agents internationaux, l’offre et la demande, la stabilité de son gouvernement, etc7.

Si vous trouvez que c’est un peu comme une situation de l’œuf ou la poule, et bien… vous avez raison. La monnaie fiduciaire n’est pas parfaite, mais elle a également des avantages. Elle permet à une banque centrale de contrôler les réserves, ce qui permet donc de mieux gérer la liquidité, les taux d’intérêt ou les crédits offerts. Théoriquement, du moins. Encore théoriquement, cette monnaie offre plus de flexibilité aux gouvernements, permettant l’établissement de leurs propres politiques financières et l’amélioration des réserves fractionnaires bancaires (soit le maintien en liquidité de seulement une fraction des dépôts de la clientèle)8.

L’affaire dans tout ça, c’est que si une monnaie fiduciaire n’a de la valeur que si son gouvernement le dit, alors elle risque de perdre de la valeur en cas d’inflation ou si les gens perdent confiance en leur gouvernement.

Et on le sait bien, les gouvernements n’ont pas la confiance de leurs citoyens ad vitam aeternam. En mai 2020, par exemple, l’Argentine a fait défaut de paiement de sa dette pour la neuvième fois depuis son indépendance en 1816. J’évite encore les détails par souci de temps, mais en gros, l’Argentine est à la merci de l’inflation et de ses dettes depuis très longtemps. En plus de décisions un peu douteuses (comme l’impression de plus d’argent), de sécheresses et d’une pandémie, le peso argentin ne parvient pas à se stabiliser. Avec une histoire de mauvaise gestion comme ça, le peuple a perdu confiance en son gouvernement, ce qui rend l’emprunt d’argent encore plus dispendieux et le cycle continue9.

Vous vous dites surement que ça ne peut pas arriver au Canada. Qu’on le veuille ou non, l’inflation passe son temps entre 5 et 7% récemment et il reste beaucoup d’incertitudes à venir. Si on utilisait tous le Bitcoin comme devise nationale, est-ce que ça ferait une différence? Le Salvador est justement en train de faire l’expérience en ce moment même et on en reparlera dans quelques paragraphes. On va commencer par finir cette section, si ça ne vous dérange pas.

En gros, alors que la confiance en nos banques et en leur capacité à garder l’économie stable continue de diminuer (remercions l’économie américaine de moins en moins régulée), les cryptomonnaies comme le Bitcoin émergent en tant que possible alternative à la monnaie fiduciaire.

Ok, prise deux : C’est quoi une cryptomonnaie?

Revenons-en à notre définition pour les nuls : « une nouvelle forme d’argent digital. » Maintenant qu’on en sait un peu plus, on pourrait se donner une meilleure définition, vous et moi.

Par exemple : une cryptomonnaie est une monnaie numérique théoriquement protégée d’interférences gouvernementales et de manipulations, puisque ne provenant pas d’une autorité centrale. Les transactions sont vérifiées et stockées par un système décentralisé utilisant une blockchain plutôt qu’une tierce partie.

On ne connaît peut-être pas encore tous ces termes, mais ça s’en vient.

Alors pourquoi est-ce qu’on ne fait pas le plein avec des cryptomonnaies? C’est encore cette nouveauté qui pose problème. Nos systèmes bancaires centralisés existent depuis un bon moment et les gens ont appris à leur faire (relativement) confiance. Par contre, les désavantages commencent à paraître.

  • Les paiements par cartes de crédit et virement monétaires sont désuets.
  • Un nombre effrayant d’intermédiaires se prennent un pourcentage sur la plupart des transactions.
  • L’inégalité monétaire augmente encore et toujours à travers le monde.
  • Près de 3 milliards de personnes n’ont pas accès à des services financiers. Trois. Milliards10.

On est tous d’accord : pas grand monde aime les banques. Mais on leur fait confiance à un certain point. Et pourquoi est-ce qu’on fait confiance à un système d’organisations à profit en ce qui trait à notre argent? Parce qu’elles sont régulées et protégées par le gouvernement.

Le problème, c’est que ce système met énormément de pouvoir entre les mains d’une infime minorité. Malgré ça, on fait plus confiance à ces banques qu’aux alternatives. Pourquoi est-ce qu’on ferait confiance à des cryptomonnaies de toute façon?

La meilleure façon d’avoir confiance en quelque chose, c’est de le comprendre. On va commencer par la première cryptomonnaie : Bitcoin. Le Bitcoin a été créé en 2008 par Satoshi Nakamoto (pseudonyme) le définissant comme un « système numérique monétaire pair à pair » (traduction de “Peer-to-Peer Electronic Cash System”11). L’idée était d’offrir le contrôle de leur argent aux gens en évitant les tierces parties (banques et gouvernements). Et c’est exactement le résultat obtenu grâce à une technologie inventée en 1991.

C’est sur cette technologie que se basent toutes les cryptomonnaies. C’est la raison pour laquelle on peut et on devrait leur faire confiance. Cette technologie se nomme la blockchain.

On plonge encore plus profond.

Qu’est-ce que la blockchain et pourquoi est-elle importante?

La blockchain (ou chaîne de blocs12) est à la source du pouvoir des cryptomonnaies. Le concept a été établi en 1991 par Stuart Haber et W. Scott Stornetta13 lorsqu’ils ont voulu créer un système d’horodatage sécurisé. Il s’applique à d’autres domaines, mais on n’en parlera que dans le contexte de la crypto pour sauver un peu de temps.

La blockchain est une base de données décentralisée qui peut sauvegarder plusieurs types d’informations. Dans le cas de la cryptomonnaie, la blockchain sauvegarde des copies de toutes les opérations y ayant lieu sous forme de blocs sur tous les ordinateurs qui y sont connectés. Une fois le bloc courant plein, celui-ci est verrouillé et daté, puis un nouveau bloc est créé et affixé à celui-ci (d’où l’idée de chaîne). Le principe se répète ainsi pour toujours où seul le bloc le plus récent est modifiable. On a donc une ligne du temps indélébile visible par tout le monde.

La blockchain est à la source du pouvoir des cryptomonnaies.

Ces blockchains sont utilisées de façon décentralisée afin que le contrôle demeure dans les mains de la communauté plutôt que d’une personne ou d’un petit groupe. Et c’est là la beauté de la chose. Puisque chaque personne participant au système muni d’une blockchain possède une copie de chaque bloc, toute altération illégitime d’un bloc est détectée dès que les différentes copies sont comparées entre elles. C’est une redondance qui permet un stockage sécuritaire sans avoir recours à une tierce partie.

Ok, parfait, superbe! Mais la vie privée dans tout ça? Pour la cryptomonnaie, chaque pièce de monnaie (ou « coin », en anglais) est traçable, mais l’identité des propriétaires l’ayant eu demeure protégée par chiffrement14. Anonyme et transparent en même temps.

Et ça devient encore plus intéressant lorsqu’on réalise qu’une blockchain peut stocker des transactions financières, oui, mais aussi contrats légaux, pièces d’identité, inventaires, droits d’auteur, etc. Et ça, c’est vraiment massif en termes de ce que ça veut dire pour le futur d’à peu près tout, incluant l’internet. Ce sera pour un autre article, ne vous en faites pas.

On en revient aux cryptomonnaies.

On récapitule. Les cryptomonnaies sont un nouveau système de monnaie numérique pair à pair dépourvu de tierces parties qui valides les transactions. Elles sont anonymes. Elles sont transparentes. Et plus il y a de gens qui les utilisent, plus elles sont sécuritaires. C’est à peu près tout le contraire de ce qui cloche avec nos institutions financières actuelles.

Et, justement, ce n’est pas parce qu’elles sont la norme en ce moment qu’elles sont ce qu’il y a de mieux pour nous. Prenons l’internet au Canada, par exemple. Il est sous le joug d’un tout petit groupe d’énormes compagnies. Elles en décident le prix. Elles le contrôlent. Et c’est quand le contrôle appartient à un petit nombre qu’on a de la corruption. Notre système financier est similaire, non?

Et, justement, ce n’est pas parce qu’elles sont la norme en ce moment qu’elles sont ce qu’il y a de mieux pour nous.

oxio veut changer la façon dont on pense à l’internet et les cryptomonnaies veulent changer la façon dont on pense à l’argent en redistribuant le contrôle de nos finances à… nous tous, en fait.

« Mais je contrôle déjà mon argent… je pense. » Dans le système actuel, les banques centralisées et les gouvernements ont beaucoup plus de contrôle qu’on aime le croire. Si vous faites confiance à votre banque (lol) et à votre gouvernement, c’est tant mieux. Mais à tout moment, vos comptes peuvent être gelés et hors de votre portée. Et n’oublions pas les frais bancaires qui sont toujours à la hausse (et les profits qui sont étrangement également à la hausse). Avec les cryptomonnaies, tout ça a été repensé et redistribué plus équitablement.

La distribution inégale de la richesse et l’accès à celle-ci est un gros problème. Une énorme partie du monde n’a pas accès à des services financiers. Les cryptomonnaies veulent remédier à ça en laissant n’importe qui possédant un téléphone cellulaire les utiliser. Et ça pourrait marcher. En ce moment, plus de gens ont accès à un cellulaire qu’à un compte bancaire15.

Ok, ça s’en vient tangible tout ça.

Les cryptomonnaies sont utilisées et testées à travers le monde au moment où on se parle (ou qu’on se lit). Bien sûr, certains veulent utiliser la crypto pour faire de l’argent, mais d’autres veulent l’utiliser en tant qu’argent (Microsoft, Twitch, Whole Foods, oxio, Starbucks-ish) ou même en tant que monnaie nationale (on est presque rendu au paragraphe sur le Salvador, tenez bon).

« Admettons que je suis convaincu, quelle cryptomonnaie je prends? »

Beeeen, on sait pas.

Ce qu’on sait par contre, c’est qu’il existe déjà plus de 16 000 cryptomonnaies16, dont Bitcoin, Dai, Dogecoin, Ethereum, Litecoin, Ripple, Solana, USDC sont parmi les plus grosses. Et chacune d’entre elles a été créée pour faciliter un agenda. Le Bitcoin pour remplacer les devises nationales. Ethereum pour simplifier les contrats et les NFTs (même qu’Ethereum pourrait ne pas être considéré une cryptomonnaie, mais on en reparlera un autre jour). Maricoin pour combattre l’homophobie. En d’autres mots, les cryptomonnaies sont encore en découverte de soi (tel un adolescent). En plus, vu la facilité d’en créer une nouvelle, c’est sûr qu’il y en a beaucoup. Certaines veulent résoudre des problèmes idéologiques, technologiques, sociaux ou politiques très tangibles, alors que d’autres veulent se faire une petite passe de cash vite vite17.

Seul le temps nous dira lesquelles sont lesquelles.

Pourquoi les pays n’utilisent-ils pas les cryptomonnaies?

En 2021, le Salvador a adopté le Bitcoin comme monnaie ayant cours légal. Pourquoi une telle décision? Une grande partie de la population dépend de transferts monétaires provenant de l’extérieur du pays. Les frais de transaction peuvent à eux seuls engloutir jusqu’à 50% de la valeur d’un transfert. De plus, puisque plus de 70% des Salvadoriens n’ont pas de compte bancaire, il faut aussi penser à la complexité d’un tel transfert. Le Bitcoin permet un meilleur accès à l’argent, élimine pratiquement les frais de transactions et réduit l’importance du dollar américain dans l’économie.

Il est encore beeeeaaauuuucoup trop tôt pour savoir si le test du Salvador va fonctionner. Le lancement était très loin d’être parfait. Plusieurs Salvadoriens ont pris les 30$ de Bitcoin reçus lors de l’inscription au portefeuille électronique gouvernemental, Chivo, et l’ont immédiatement transformé en dollars US. D’autres disent que leur identité et ce 30$ ont été volés à travers Chivo. Et, on ne s’y attendait surtout pas, les institutions financières n’étaient pas très contentes de voir ce qu’elles considèrent un énorme pari se propager à travers la population18.

Est-ce que d’autres pays suivront l’exemple du Salvador? Il semblerait que oui. L’Ukraine vient tout juste (et c’est bel et bien tout juste, le 18 février 2022) de légaliser la cryptomonnaie, un premier pas vers une régulation à l’échelle gouvernementale19. D’autres pays commencent lentement à introduire des versions entièrement numériques de leur monnaie, soit des monnaies régulées par le gouvernement et les banques.

Le Nigeria, par exemple, est récemment devenu la plus grande économie mondiale à introduire une cryptomonnaie (nommée eNaira). Le Mexique planifie lancer une monnaie numérique de sa banque centrale d’ici 2024. La Banque du Canada explore de son côté l’idée d’un dollar numérique vérifié par le gouvernement20.

Toutes ces approches explorent le futur de l’argent et la façon dont on interagit avec. Chacune a le potentiel de nous rapprocher d’un système financier plus égalitaire et décentralisé.

Donc, oxio accepte la cryptomonnaie parce qu’il a beaucoup en commun avec la cryptomonnaie?

Un instant? Est-ce qu’on a déjà mentionné qu’on accepte à présent la cryptomonnaie? Parce que oui, on l’accepte.

Et oui, bien sûr, une des raisons qu’on l’accepte, c'est parce qu’on a quelques points en commun. Mais on pense aussi que c’est le futur de l’argent. Évidemment, c’est récent quand on compare au système actuel et ça veut dire qu’il y a encore beaucoup à faire, comme décider comment remplacer un système aussi bien enraciné que l’industrie financière mondiale.

On ne fait pas le saut sans précautions, mais on fait bel et bien le saut. En partenariat avec Coinbase, une plateforme sécuritaire et respectée de cryptomonnaie, on accepte à présent la cryptomonnaie. Comme tout ce qu’on fait, on va continuer à nous adapter et à itérer. Notre politique sur le sujet va continuer à évoluer avec le temps.

Ça nous tient à cœur de supporter la cryptomonnaie, parce qu’on croit au monde transparent et décentralisé qu’elle pourrait créer. On pense que ça va permettre un accès égal aux opportunités du monde à pas mal de monde, tout comme l’internet. Et ça, c’est quelque chose dont on veut faire partie.

Recherche et écriture par David en un weekend (merci d’avoir trouvé mes typos). Adapté en français en quelques heures seulement par Danilo (j’ai mal au cerveau).

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Danilo Tubic
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